Le besoin d'être utilisé? (pv Sasuke)flashback

Fais que le rêve dévore ta vie afin que ta vie ne dévore pas ton rêve.

le vent faisait voler les feuilles en décrivant de gracieux arc de cercles pour retomber en douceur sur le sol recouvert de mousse verte et de branchages morts. Il faisait calme ou plutôt, on entendait que le bruit lassant des gouttelettes d’eau retombant sur les petites flaques qui petit à petit se formait sur le sol devenu boueux depuis bien longtemps. Ensuite, au loin, on pouvait voir s’approcher le brouillard dissimulant lentement, mais surement, les troncs d’arbre, les pierres parsemées sur le terrain. La forêt endossait en douceur son aspect mystérieux. Et pourtant…

Oui, pourtant… J’étais là, appuyée contre ce tronc, tapis derrière à l’affût de ma proie, tel un renard s’apprêtant à bondir sur un lapin, je l’épiais. Lui… Ma proie insouciante qui, se croyant en sécurité avait osé une petite halte pour s’alimenter. Proie facile tel ce lapin, il ne sentait pas venir le danger, ni même la présence de son prédateur. Rusé comme le renard, je calculais mon plan, prévoyant en silence chacun de mes gestes pour parvenir à tuer ma proie.

La tuer, c’est l’ordre que j’avais reçu, mais était-ce vraiment possible pour moi une Junin tout juste promue ? Moi qui n’avait que seize ans, arriverais-je vraiment à le tuer, lui qui devait avoir le double voir le triple de mon expérience au combat ? Tant de questions taraudaient mon esprit et je n’avais aucunes réponses. Je devais simplement faire confiance à mes capacités. Cependant, même si intérieurement je doutais, au niveau de ma gestuelle et de la façon dont je me tenais, on ne pouvait le savoir, mon visage était comme toujours impassible à moitié dissimulé sous cette capuche noire ne laissant entrevoir que la moitié de mes joues et de mes fines lèvres. Il y avait également quelques mèches noire aux reflets violets qui était visible car celle-ci retombaient sur ma poitrine tout en épousant les formes de mon corps à cause de l’eau dont elles étaient gorgés. La capuche noire que je portais retombait en une cape tout aussi noire, simplement attaché à mon cou par deux cordons noués. Même si ma cape pouvait couvrir l’entièreté de mon corps, je l’avais mise derrière mes épaules pour être plus libre de mes mouvements. Certes, j’étais plus libre de mes mouvements, mais j’étais également plus exposé à la pluie. J’étais trempée, je paraissais chétive et fragile car mes vêtements se collaient à ma peau à cause de l’eau et ainsi, mes formes étaient à la vue de tous. D’ailleurs à cause de l’humidité, ma blouse blanche collait non seulement à mon corps dévoilant mes formes, mais en plus, elle était devenue transparente dévoilant aussi mon soutien-gorge rouge.

J’aurais été une de ces filles à faire attention à leurs apparences, j’aurais probablement pleuré, car ma coiffure était totalement défaite, j’avais les cheveux en bataille sous ma capuche. Il y avait aussi mes jambes recouvertes en partie par de la boue. Enfin, c’était surtout mes pieds qui étaient recouvert, sur mes jambes, il n’y avait que quelques gouttes suite à la course que j’avais effectuée…

En silence, je réfléchissais à comment l’attaquer. J’étais nulle au corps à corps et ne connaissant rien de mon ennemi, je devais me méfier de lui. Je ne pouvais en aucun cas le sous-estimer ni même le surestimer. Je devais simplement tenir compte des analyses que je pouvais faire. Je pouvais le voir de ma cachette, mais je devais me dépêcher d’agir car si j’attendais trop longtemps, la brume ne me serait plus favorable et je devrais me battre à l’aveuglette. Ce qui serait encore un désavantage pour moi. Oui, je savais ma battre, mais comme tout le monde j’avais mes faiblesses. Cependant… Oui, j’avais la solution. Je savais comment je devais agir…

…

J’étais assise aux abords de la rivière et je regardais mon reflet dans l’eau trouble. Découvrant ainsi, un visage couvert de tache de sang et de boue. Oui, je l’avais tué il y a quelques instants et son sang avait jailli, telle une fontaine je m’étais retrouvé aspergée de son sang encore chaud qui sortait au rythme des battements de son cœur, par le trou que je lui avais fait au niveau de la carotide. Le faisant mourir plutôt rapidement dans une certaine douleur. Je l’avais eu par surprise utilisant le brouillard comme arme, même si durant toute l’action j’avais eut une boule au ventre car je savais qu’à tout moment, il pouvait m’entendre à cause des feuilles ou même d’une petite branche qui aurait pu craquée sous mon poids. En fait, il y en avait bien eu une qui s’était brisée, mais il n’avait pas réagi, enfin si, j’avais pu sentir sa peur un instant, mais très vite elle disparu dans le silence. Avait-il cru qu’il s’agissait d’un lapin voir même d’un autre animal dans le genre ? Probablement. Ce qui dans ce cas-ci avait été un avantage pour moi. Mais bon le plus important ici, c’était que la cible que l’on m’avait attribuée était morte. Mais comment, tout cela avait commencé ?

~~FLASHBACK~~

Le village de Konoha, grand village tourbillonnant avec sa centaine d’habitants, ses marchés et ses lieux de loisirs, son académie, bref il y était difficile d’y trouver du calme aux moments forts de la journée, dès le lever du soleil on entendait les cloches des commis qui se rendaient au marché pour y vendre leur marchandises… Pour ma part, j’habitais une petite maison. J’avais une vue imprenable sur la grande bâtisse rouge qu’occupait l’hokage, et je pense qu’il l’occupe encore à moins que quelqu’un d’autre n’ait pris sa place, comme son bras droit par exemple, cela je n’en sais absolument rien. Vous ais-je dis qu’il y à des visages sculptés au sommet de la falaise, à même le roc ? Il y en quatre pour être précis, ce sont nos quatre Kage, tous ont eut le droit d’avoir le visage ainsi gravé pour l’éternité dans le roc, afin de veiller à jamais sur le village, c’est le privilège du kage ! J’aimais observer depuis ma terrasse, les toits des pagodes colorées qui scintillaient à l’aube où au soleil couchant. D’accord, je ne vous ais pas tout dit, là j’embellis ma vie…Cette maison ne m’appartenait pas… Je vivais dans la rue depuis déjà un an, et je profitais des grands marchés pour chaparder un petit peu de nourriture. Un jour lorsque je me promenais j’ai découvert cette maison qui était abandonnée, je m’y étais installée en m’attendant jour après jour à un retour éventuel des propriétaires mais, personne n’y revint jamais, j’avais donc décidé de m’y installer tant bien que mal. Le plus dur c’était pendant la période de la mousson, du jour au lendemain il se mettait à pleuvoir pendant plusieurs mois et comme le toit était endommagé, il pleuvait à l’intérieur, j’avais trouvé des récipients à mettre dessous les trous, mais peine perdue, j’étais constamment mouillée voire même trempée, on ne peut pas dire que je voyais la vie en rose mais j’essayais de garder à l’esprit le peu de points positif que mon existence contenait. Cependant, j’étais las, je regardais la pluie tombé par la fenêtre attendant avec impatience la fin de cette saison trop humide. Mon regard était vide sur le temps que mon esprit vagabondait ailleurs, dans un monde parallèle où le soleil régnait en maître…

Je n’eus pas le temps d’imaginer beaucoup plus de chose car l’unique porte de cette bâtisse s’ouvrit dans un fracas assourdissant quand celle-ci rencontra le mur qui la soutenait. Prise d’effroi, je me retournais pour voir la porte s’ouvrir à la volé et vis apparaître sur le seuil de la porte un messager du Kage. Passer un moment de stupeur, je m’approchais lentement de lui et pour saisir le bout de papier qui m’était destiné. En un instant, le papier fut chiffonner, bien sûr, après que je l’ai lu. Il n’avait pas encore touché le sol que je me trouvais déjà au bout de la rue.

Le bout de papier sur le sol contenait un ordre de mission que j’avais reçu par lui, Danzo. Il m’y expliquait l’intrusion d’un ennemi dans le village, mais celui-ci avait fait des recherches sur les membres de la racine ANBU. Cependant, il ne pouvait pas laisser un des ANBU sous ses ordres l’attaquer car, s’était ce que lui, l’intrus, il attendait.

Il avait dit ça, mais je savais pertinemment qu’il voulait simplement me tester. Savoir si je n’avais pas oublié ce qu’il m’avait dit huit ans au par avant.

- Dés aujourd'hui, tu deviens mon arme.

Certes, il s’agissait seulement d’une des phrases qu’il m’avait dit, mais pour moi, c’était la plus importante car depuis longtemps j’avais arrêté de croire en mes rêves et je n’aspirais plus qu’à une seule chose être utile à quelqu’un et comme c’était grâce à lui que j‘étais devenue quelqu’un d’exceptionnelle, je lui devais donc allégeance et obéissance.

Donc sa réfléchir, j’avais pris la suite de l’intrus pour le tuer.

~~Réalité~~

J’étais accroupie au bord de la rivière à regarder en silence mon visage maculer. Ma blouse qui au début était blanche se retrouvait maintenant teinté de rouge. Je la regardais un instant de mes yeux dépourvu de sentiments avant de la retirer dans un geste souple, pour me retrouver ainsi simplement vêtue de ma jupe noire et de mon soutien gorge rouge. Je plongeai alors ma blouse dans l’eau froide pour faire partir le plus de sang possible. Cela ne me dérangeais pas tant que ça d’avoir du sang vers moi, mais la mission avait du être discrète et si je rentrais au village recouverte de sang cela paraitrais suspect car je n’avais reçu aucun ordre de mission officiel.

Le besoin d'être utilisé? (pv Sasuke)*flashback*

Le besoin d'être utilisé? (pv Sasuke)*flashback*

Le besoin d'être utilisé? (pv Sasuke)flashback

Le besoin d'être utilisé? (pv Sasuke)flashback